AFP
30 aoû. 07 - 10h50
"Les combats ont repris à Katale, à environ 9 km au sud de Masisi", chef-lieu du territoire du même nom situé à plus de 60 km au nord-ouest de Goma (capitale du Nord-Kivu), a déclaré à l'AFP le colonel Delphin Kahimbi, commandant en second des Forces armées congolaises (FARDC) dans la province.
"Les insurgés ont attaqué à 4H00 du matin (02H00 GMT) une position de la brigade Charlie à Katale. Pour le moment, nous avons 30 blessés dans nos rangs", a-t-il poursuivi.
Les combats, "de très forte intensité", ont cessé vers 09H00 (07H00 GMT), a déclaré à l'AFP la porte-parole de la Monuc au Nord-Kivu, Sylvie van den Wildenberg.
"La Monuc n'a cessé, pendant la nuit, d'appeler les deux parties à la cessation immédiate des hostilités et à mettre fin à une situation où les populations civiles sont prises en otage", a-t-elle indiqué.
L'"offensive d'envergure" menée par des soldats ralliés au dissident tutsi congolais Laurent Nkunda est "une violation flagrante de l'engagement des deux parties à un cessez-le-feu, pris mardi en présence de la Monuc", après de premiers affrontements lundi et mardi dans le Masisi, a-t-elle déploré.
La Monuc a "renforcé ses troupes dans le Masisi", a-t-elle ajouté, sans toutefois donner d'indications sur le positionnement des Casques bleus.
Selon le colonel Kahimbi, "les insurgés étaient très nombreux" mais ont échoué à s'emparer du quartier général de la brigade Charlie à Katale.
Selon des informations concordantes des FARDC et de la Monuc, les assaillants, entre 1.500 et 2.000, selon les estimations, ont encerclé le quartier général, défendu par un millier de militaires loyalistes. Les échanges de tirs à l'arme lourde ont duré plus de quatre heures, avant une accalmie.
"Des renforts sont en cours d'acheminement. Il y aura une riposte. Cette situation est inacceptable", a prévenu le colonel Kahimbi.
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